Quel rapport entre le respect de l’environnement, la mise en place d’une stratégie RSE et la rénovation énergétique des bâtiments. Si l’on disait que les mégots de cigarettes étaient la solution à ces trois problèmes professionnels, personne ne nous croirait à l’évidence. Et pourtant…
Entreprises et mégots : le combat possible pour la planète
Prenons les points, un par un. Le respect de l’environnement d’abord.
C’est un élément important pour de nombreux chefs d’entreprises ; conscients d’être responsables parfois d’un lourd bilan carbone et qui veulent agir de manière plus verte, mais qui savent également que ce point fait partie des critères d’exigence des clients. De quoi s’interroger sur sa pratique et souhaiter la changer.
D’autant que cela fait partie des obligations avec la stratégie RSE à mettre en place dans chaque structure par différents moyens.
Les idées sont plurielles, mais rien n’est évident quand on se focalise sur le développement de sa structure et que l’on considère cela comme une contrainte supplémentaire dont on doit se charger.
Troisième point : les bâtiments sont souvent mal isolés et donc ils consomment beaucoup. Cela induit des frais de fonctionnement qui peuvent être élevés sans que pour autant le confort, notamment pour les salariés, soit au rendez-vous.
Et si les mégots de cigarettes pouvaient remédier à tout cela ? Pour cela, il convient de les collecter grâce à des cendriers spéciaux à commander auprès des entreprises de recyclage et ensuite de comprendre le processus de transformation pour être séduits et conquis par cette cause. Mais aussi sensibiliser les salariés et les clients, pourquoi pas, via le site internet, en s’aidant des kits dédiés que l’on peut également commander.
Que peut-on faire avec des mégots ?
Comment les mégots peuvent-ils être recyclés ? Généralement quand on pense à eux, l’idée de la pollution s’impose, mais aussi inconsciemment celle de la maladie et cela correspond à une réalité.
Pourtant, il existe une autre vie pour les mégots grâce à différentes initiatives qui ont germé dans la tête de personnes soucieuses de l’environnement et on ne peut que s’en féliciter.
Pour que cela soit possible, il convient de séparer et donc de trier les éléments que l’on peut trouver sur chaque mégot ; ce qui représente un vrai travail de fourmi. Ainsi, une fois le papier enlevé avec délicatesse, il est mis de côté tout comme les fibres de tabac restantes. Reste enfin l’acétate de cellulose que l’on trouve dans le filtre.
Chaque partie peut être utilisée, mais avant cela, place au nettoyage qui a pour but d’enlever les produits toxiques issus des cigarettes et les odeurs de tabac froid.
Une fois propre, le papier sera joint à d’autres morceaux et les tas récoltés pourront être transformés en feuilles, en livres et ainsi de suite. On imagine que les entreprises pourront commander des ramettes de papier recyclé, issues peut-être des mégots de leurs propres collaborateurs.
Le tabac sera mélangé à d’autres restes organiques dans un compost. Il pourra améliorer la qualité d’un sol, parfois d’un jardin, d’un espace vert public.
L’acétate de cellulose aurait pu poser plus de problème, il n’en est rien. Après étude, il se révèle un parfait isolant. Parfait donc pour améliorer le confort thermique, y compris au sein des entreprises qui sont tenues de le faire.
Il est donc possible de trouver solution à de nombreux problèmes en recyclant les mégots de cigarettes. Pour cela, agir est possible avec des gestes simples : on se rend sur les sites des entreprises de recyclage et on commande autant de cendriers qu’on en a besoin et on se renseigne aussi sur comment impliquer les salariés dans cette lutte.